Un lieu d’exception, où l’Histoire rencontre la légende : le château de Comper, le seul rempart médiéval (1375) subsistant à Brocéliande. Là, dit la légende, l’enchanteur Merlin construisit pour la fée Viviane un palais de cristal, caché par les eaux des étangs. Mais Comper conserve aussi la mémoire de grands noms qui s’illustrèrent pendant la Conquête de l’Angleterre, la guerre de Succession de Bretagne, la guerre de Cent Ans, les guerres de la Ligue, puis lors de la Révolution…
Le Centre de l’Imaginaire Arthurien, créé il y a 28 ans, installé à Comper depuis 1990, est devenu aujourd’hui un lieu de référence pour les passionnés du monde celtique et médiéval.
Association Loi de 1901, le Centre relève à la fois de la culture et du tourisme culturel. Il a été créé en mai 1988 à Rennes. Son but ? faire découvrir ou mieux connaître les légendes du Roi Arthur, de la Table Ronde, ainsi que les domaines celtique et médiéval, sous toutes leurs formes, de l’antiquité à nos jours, et pour tous les publics.
Pour rassembler et faire dialoguer spécialistes et grand public, le Centre arthurien réunit le monde de la recherche universitaire (médiévistes, celtisants en majorité) et celui de la bande dessinée ; le roman médiéval et les jeux vidéos ; l’Histoire et le conte, le cinéma et le GN.
Né à Lorient en 1970, Bruno Brucero a toujours dessiné. Passionné par la nature et ce qui a trait au fantastique et à la fantasmagorie, son rêve d’enfance est de devenir dessinateur de bandes dessinées.
L’univers de Brucero est peuplé de légendes celtiques de sa Bretagne natale. Sous la finesse de son trait, et la profondeur de ses coloris, il nous plonge dans le monde enchanté des druides, des fées, des mages et autres créatures.
“Je ne poursuis qu’un but : transmettre au plus grand nombre les émotions vécues sur mes chemins et faire partager mon émerveillement devant la beauté du monde.
Ma plus belle récompense : rencontrer celles et ceux qui sont partis sur la route séduits par mes image.”
Né en Espagne, c'est en y voyageant qu'il découvre son goût pour le merveilleux, le voyage et l’errance chevaleresque, les visions oniriques des grands mythes Celtiques et Hellénistes, et l'orientalisme des jardins séfarades.
Depuis 1980, installé en Bretagne, Carmelo de la Pinta se consacre à la gravure, mais aussi au pastel et à la peinture. Pour nourrir son imaginaire, il n’hésite pas aller glaner ses émotions dans les jardins de Grenade, sur les chemins de saint Jacques, sur les traces de Don Quichotte en Castille, dans la forêt de Brocéliande, aux Philippines ou dans l’Inde éternelle. Sans oublier les moments magiques parmi ses amis touaregs du désert nigérien.
Il a exposé dans toute la France, en Europe et jusqu'aux Philippines. Ses œuvres ont donné matière à plusieurs livres d’art, Celtiques et Songes aux éditions Artus, Le prince et le faucon aux éditions Le prince et le faucon. Il vient de publier Muses et Chimères aux éditions Artus, somme de dix années de travaux inspirés.
Après une formation comme peintre décoratrice, Matilde de Montségur passe par la décoration de cinéma et de demeures anciennes avant que la nécessité d’une approche en profondeur de l’art du Moyen Âge s’impose à elle.
Elle décide de s’inscrire à l'institut Européen d'Enluminure et manuscrit d'Angers où elle obtient le titre d'Enlumineur de France : « Je passe donc de toiles et surfaces qui font 40m2 à des Enluminures de 10/15cm...une vraie aventure artistique. »
Ses œuvres couvrent le champ de l’enluminure, qu’elle soit insulaire, romane, ou du bas Moyen Âge, comme ses copies des Grandes Heures d’Anne de Bretagne de Jean Bourdichon. Mais elle évolue avec la même sûreté dans la création, notamment dans le domaine du gothique et du fantastique.
Lors des salons ou des fêtes médiévales, elle expose ses œuvres, mais adopte aussi une vraie démarche pédagogique :
« Je fais découvrir mes outils, supports, couleurs, liants... Je parle de mon métier et j'explique les règles de cet art du Moyen Âge.»
Né dans les Ardennes, dont il gardera toute sa vie la nostalgie, Pierre Dubois nourrit son enfance de livres et de films d’aventures, puis traîne ses études et ses révoltes aux Beaux-Arts de Lille. Il devient journaliste. Il rencontre tous les grands noms de la BD belge, et se lie d’amitié avec René Hausman. À la radio, il suit sa pente : de toutes les coutumes, les croyances et les récits du Nord, il fait le miel de ses auditeurs. Puis il passe à l’image, dans les antennes de télévision de Lille, Limoges et Rennes enfin.
Scénariste de fictions, producteur, chroniqueur irrévérencieux, mais aussi acteur intrépide : tantôt chouan ou chef celte, un autre jour pirate ou vieux viking. Le costume lui sied, il boit la vie dans des hanaps de vermeil, qu’importe la gloire, il tue et il meurt tour à tour!
Écrivain, pour adultes et pour enfants, scénariste de BD, médiévales, fantastiques, western, il se passionne pour Robin des Bois, Jack l’éventreur, Peter Pan, Sherlock Holmes… et les westerns et les films de pirates, et le cinéma en général, dont il est une Bible vivante.
Chancelier du Centre de l’Imaginaire Arthurien, Pierre Dubois est à l’origine du retour du Petit peuple et du réveil des fées en France – mais qui oserait l’oublier ?
Elficologue ? Il en mérite sans conteste le titre (qu’il a inventé) tant il habite la fonction majeure, dans une spécialité que ses recherches ont fondées. Depuis les fiches ethno-anthropologiques parues dans Spirou jusqu’aux Encyclopédies et Anthologies éditées chez Hoëbeke puis chez Glénat, Pierre Dubois, en ouvrant des passages oubliés, a suscité de multiples vocations.
Après deux années d’études à l’école supérieure des arts appliqués Duperré à Paris, Olivier Ledroit s’oriente vers le métier d’illustrateur. Il réalise ainsi divers dessins pour des magazines de jeux. Sa rencontre avec le scénariste Froideval joue un rôle déterminant dans sa carrière.
Les deux hommes s’associent et se lancent dans la BD avec les Chroniques de la Lune noire. En juin 1997, il adapte la nouvelle Ennemis mortels de Philip K. Dick. L’univers de cet auteur l’inspire également pour la conception de la Porte écarlate chez Soleil.
Il fait découvrir le versant sombre de son talent en dessinant la série de dark fantasy Requiem, chevalier vampire, sur un scénario de Pat Mills, publiée chez Nickel et rééditée chez Glénat début 2016. Chez le même éditeur, il lance une nouvelle série mêlant contes de fées et univers steampunk sur le premier scénario de Thomas Day en bande dessinée : Wika.
Ledroit travaille chacune de ses planches directement en couleur, jouant avec les effets de matières, les volumes. Il se révèle un véritable chef de file de cette génération d’auteurs apparue au début des années 1990, fascinée par l’heroic fantasy, les jeux de rôle et la nouvelle BD anglo-saxonne.
Jean Lemonnier vit et travaille en Bretagne dans son atelier du Chat Noir, à la Gacilly. Réputé pour ses œuvres sur le thème animalier, il pratique la taille directe dans le bois ou la pierre, et se sert de matériaux multiples (fer de récupération, terre cuite, bronze).
"J’aime surtout la taille directe, travailler la pierre, les marbres, l’onyx, le schiste, la caresse de la main sur une sculpture en pierre fraîchement poncée... "
Récompensée par plusieurs prix et distinctions, son œuvre a été acquise par des collectivités publiques, entreprises ou grandes collections privées. Il a été nommé Peintre officiel de la Marine en 2005.
Jérôme Lereculey est né et a grandi en Bretagne. Dès son adolescence, il est attiré par le dessin et prend des cours à l’école des beaux-arts de sa ville, Rennes. Il entreprend ensuite des études d’ingénieur textile à Mulhouse mais n’oublie pas sa passion puisque parallèlement à ses études scientifiques, il prend des cours de nu…
Il dessine ses premiers albums avec Pierre Dubois, la série Cairn qui, dit-il lui « a permis de faire ce qu’il voulait ». Plessix, Rollin, Pellerin, l’aident à s’affirmer en BD.
Mais c’est avec Chauvel qu’il entreprend un travail majeur, revisitant la littérature médiévale galloise pour une adaptation en bande dessinée de la légende du roi Arthur en neuf volumes.
Il visite ou crée des univers légendaires avec la série Wollodrïn (de la fantasy héroïque avec des échos scandinaves, des orcs, des dragons). Aujourd’hui, il se tourne vers la Grèce antique avec Golias, une série d’aventure habitée par les figures mythologiques. Le scénario est de Serge Le Tendre, le créateur avec Loisel de l’inoubliable Quête de l’oiseau du Temps.
Né le 22 décembre 1982 dans les Flandres, Lawrence Rasson suit des études de lettres et langues, spécialité Japonais, à la faculté de Lille 3. Puis, il se lance dans le dessin en rejoignant les bancs de l’école Emile Cohl où il obtient son diplôme en 2009.
Il devient familier du monde de l’illustration, de la bande dessinée, de la 3D, de l’infographie. Avec pour complice le scénariste Amaury Quétel, il illustre les deux tomes d’une BD, La Comtesse Elizabeth Bathory, consacrée à ce personnage historique qui a marqué des générations entières, tout autant que Dracula. Passionné de nature, de fantastique, de légendes et de paranormal, il illustre l’univers vampirique de Jacques Sirgent (écrivain et historien, créateur du musée des Vampires).
Claudine Glot fait également appel aux compétences de Lawrence pour Il était une fois Morgane, Viviane, Mélusine et Ondine (éditions Mannanan) Leur collaboration se poursuit avec Raiponce, réécriture du conte des frères Grimm. Il participe à de nombreuses expositions, en Bretagne et en France. Il vient d’illustrer et de publier (juin 2016), avec Caroline Duban, La République invisible, une traduction fidèle et commentée du livre du Révérend Kirk, pasteur écossais du 17° siècle qui avait découvert le domaine secret des fées.
Anne Smith vit et travaille en Bretagne dans son atelier du Chat Noir, à la Gacilly. Formée à l'université "Ravensbourne College of Art and Design" de Londres, elle s'établit ensuite en France en 1988. Elle est l'une des rares femmes à faire partie du prestigieux corps des Peintres Officiels de la Marine.